Figure accordée de Faremoutiers et Pommeuse (seine-et-Marne), détail.
Cartographie par Gauthier de Campes, 1526.
Archives département les de Seine-et-Marne, H 465.
Couture à la ficelle sur parchemin.
L'ampleur des besoins et la cherté relative du support [ parchemin|] expliquent que, hors production de luxe ou destination liturgique, on emploie des peaux qui présentent parfois des imperfections (trous, cicatrices de l'animal ou déchirures postérieures). Autant que faire se peut, dans la préparation des cahiers, on s'efforcera de situer ces accidents dans les marges, intérieures ou extérieures.
Mais quand la chose est impossible, on laisse le trou apparent, ou bien on le comble avec une pièce de parchemin rapportée, ou l'on répare la cicatrice par la couture; et l'écriture devra tenir compte, en les contournant, des accidents de son support.
SORDET (Yann) Histoire du livre et de l'édition. Paris, Albin Michel, 2021
Trace de couture sur parchemin XIIIe siècle (Paris, Bibliothèque Mazarine, ms. 208)
« Selon sa qualité, le parchemin laisse plus ou moins apparents son origine animale, ombres de veines côté chair et piqueté des poils, et les accidents survenus lors de sa fabrication, les déchirures qu'il faut recoudre à l'aiguille et au fil. »
VILLELA-PETIT (Inès). L'Atelier de Christine de Pizan, BnF éditions, 2020
Petit pastoral du chapitre Notre-Dame de Paris, XIIIè siècle.
Paris, Archives nationales de France
Couture à la ficelle
Couture du parchemin. Miniature.
in, Christine de Pizan, Epistre Othea, Paris, BnF, fr 606, folio 30