MERCERIE AMBULANTE concept

L'herbier des bien vaillantes

 

LE VOYAGE IMMOBILE

 

Herbier de plantes d'entre les pavés

du jardin de mon immeuble (extraits).

le 30 04 2020

 

Montage au fil rouge et à l'aiguille sur carnet de croquis 10 X 16 cm

par Marie-France Dubromel

 

Belles des pavés

 

VOYAGE IMMOBILE

dans l'allée du jardin de mon immeuble

23 Avril 2020

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voile

 

En 2008-2009, le plasticien Marc-Antoine ORELLANA participe à la rénovation et à la décoration de la chapelle et de la chambre natale de Sainte Thérèse de l'enfant Jésus et de la Sainte Face, à Alençon (Orne).

Il réalise en particulier l'autel, le pupitre, la loggia du reliquaire, la porte de bronze, le parvis de la chambre natale et dessine les vitrines de l'espace muséal.

La translation dans le bronze sera effectuée par la Fonderie de cloches de Villedieu-Les-Poëles

 

Maison natale de Thérèse MARTIN.
Chapelle et chambre, rénovées, en 2010

 

 

Porte de bronze et parvis, dessinés par Marc-Antoine Orellana

 

 

 L'autel

 

Le pupitre

 

 

Dans le cadre de ce projet, Marc-Antoine Orellana m'invite à réaliser

le décor d'une plaque décorative en bronze pour le seuil de la chambre natale de Thérèse.

Patron papier du voile de la Sainte Face,

par Marie-France Dubromel

 

 

Pliage textile d'après le patron papier.

Croix brodée, posée sur mandorle

 

 

Plaque décorative, en bronze

( format 35 X 35cm )

pour la chambre natale de Sainte Thérèse. Alençon (61),

 

 

 

Voyage

 

autour de mon immeuble, le 07 04 2020

 

Paris, boulevard Saint Jacques

 

Paris, boulevard Saint Jacques

 

Paris, rue de la Tombe-Issoire

 

Paris, rue de la Tombe-Issoire

 

Paris, rue de la Tombe-Issoire

 

Paris, rue du Couédic

 

Paris, boulevard saint-Jacques

 

Paris, Boulevard Saint-Jacques

 

 

Courage de la fileuse

COURAGE DE LA FILEUSE

 

Autant que je me souvienne, ma plus ancienne représentation du courage a été suscitée par l'image de vieilles femmes vêtues de noir et qui, assises sur le quai du port de Collioure, fabriquaient encore , à la fin des années 1950 ou au début des années 1960, des filets de pêche (probablement les réparaient-elles plutôt, moi je pensais qu'elles les fabriquaient). Cette association est étrange à mes propres yeux. Mais d'une certaine façon, elle est demeurée intacte. C'est comme si je pressentais que le courage serait moins l'affaire d'héroïsme dans l'action que d'endurance dans la création. Quel défi, si l'on y pense, que d'entreprendre la fabrication d'un filet de pêche ! Même ma tante qui me tricotait des chaussettes ou de grandes écharpes en laine, était ainsi l'objet de mon admiration. Savoir faire des nœuds, des trames, prévision de la forme à venir et, surtout, l'endurance à suivre une règle d'action dont on ne verra que bien plus tard la forme résultante. Un certain courage, donc : celui de commencer une œuvre de patience, de se donner et de suivre quoi qu'il en coûte une logique expérimentale, celui enfin de persister dans la création de quelque chose qui, comme dans le cas du filet, est bien plus grand – et même bien plus solide – que soi.

                                                                                                                                    (28.12.2014)

                                  Georges DIDI-HUBERMAN. Aperçues ( Les éditions de Minuit, 2018)

 

 

 

Remaillage de filets de pêche. COLLIOURE